CORAZON AL SUR

CORAZON AL SUR
Poésie et musique d’amérique latine

2008. Label TAC-Faubourg du monde | Collection Poésie et musique

ch-cros_ptCoup de cœur de l’Académie Charles Cros


Avec Eve Griliquez et Jean-Luc Debattice

Direction musicale, flûtes, voix : Luis Rigou
Musiciens : Luis Rigou, Helene Arntzen, Luis Naón, Eduardo Valenzuela, Leonardo Teruggi, Marisa Mercadé, Julio Arguedas, Laurent Compignie, Minino Garay, Fabrizio Fenoglietto, 
Jean-François Mignot, Alfonso Pacín, Fulvio Paredes, Vicente Pradal, Bia Krieger, Emmanuel Joussemet, Jean-Luc Amestoy.


Corazón al Sur : Les grands poètes sud-américains

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Avant de découvrir le continent sud-américain, j’ai rêvé avec ses poètes : des rêves tissés de couleurs chatoyantes, de broderies étincelantes, d’oiseaux baroques, de lumières éclatantes et rythmes étranges, sauvages, de visions d’Indiens aux visages immobiles, comme modelés par les siècles, de terres immenses arides et desséchées. Civilisations anciennes, guaraní, quechua, inca, maya… Nature, fleuve, violence, sensualité, impulsions primitives et raffinement. Tous ces mots se heurtent, se disloquent, s’accordent au son des guitares, des quenas et charangos. Bien sûr mes premiers amours dans cette poésie aux dimensions excessives, celle du Chili, de l’Argentine, du Pérou… furent concrétisés par Pablo Neruda, César Vallejo, Jorge Luis Borges et tant d’autres. Puis j’ai eu le privilège de croiser ces terres, de transformer mon rêve en réalité : Buenos Aires, Santiago du Chili, le Paraná, le Bio-Bio, le désert d’Atacama, tout se confond et j’ai eu le désir de vous faire parcourir les chemins de la poésie classique contemporaine, atemporelle, vous initier à l’humour de Julio Cortázar, au lyrisme du chilien Pablo Neruda, à la violence et au raffinement du péruvien César Vallejo et de l’argentine Alfonsina Storni, poétesse rebelle et victime. Ils revivront aux côtés du «payador» Atahualpa Yupanqui, des mexicains Octavio Paz et José Emilio Pacheco, ainsi que du brésilien Manuel Bandeira.
«Corazón al Sur», poème nostalgique d’une poétesse tanguera, nous guidera vers toute cette beauté et María Elena Walsh conclura que «les poètes sont toujours là» et «qu’ils «nous aident à soupirer».
Ève Griliquez