MEDIANOCHE – Vicente Pradal

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LE NOUVEL ALBUM DE VICENTE PRADAL

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MEDIANOCHE se fonde sur les Romances et Villancicos, poèmes pour la plupart anonymes, qui ont été écrits à partir du XVe siècle, certains même au XIVe siècle, en Espagne.

MEDIANOCHE est un rendez-vous festif et profond où l’on évoque la liberté, la mort qui nous poursuit, la condition des femmes, les amours impossibles, les filles mal mariées, la communion avec la nature.

L’album, enregistré  début 2016 au TAC- studios Malambo, est sorti sous notre label ‘Faubourg du Monde’.


VIDEO TEASERS



LES ARTISTES

artistes_1artistes_2photos © Nicolas-Navarro

Vicente Pradal : chant, guitare
Frédérika Alesina : chant
Paloma Pradal : chant
Luis Rigou : chant, flûtes, charango, percussion
Juan Manuel Cortes : percussions, guitare
Didier Dulieux : accordéon
Ingénieur du son : Laurent Compignie
assisté par Quentin Gilet

ulule_05ulule_06photos © Marta_Gigosos Ronda

Toutes les musiques de cet album sont extraites du
SPECTACLE MUSICAL MEDIANOCHE de Vicente Pradal

Création à Odyssud – Blagnac :  24.25.26 septembre 2015

Equipe artistique
Composition, mise en scène, direction : Vicente Pradal
Assistante à la mise en scène : Coralie Zahonero
Lumière : Vincent Féron
Son : Alfonso Bravo

avec
Vicente Pradal : voix, guitare
Frédérika Alesina : voix, instruments
Paloma Pradal : voix, danse, instruments
Luis Rigou : chant, flûtes
Eva Luisa : danse
Juan Manuel Cortés : percussions
Miguel Gigosos Ronda : jongleur, chœurs
Didier Dulieux : accordéon

Producteur délégué :
TAC [Territoire Art & Création]

Contact Production
chargée de production : Helene Arntzen
+33 1 42 42 01 83
admin@tac92.com

Une Co-production

coproducteurs

Avec le soutien de

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ulule_02photos © Marta_Gigosos Ronda

LE PROJET MEDIANOCHE

Après avoir mis en musique les grands poètes espagnols, San Juan de la Cruz, Federico García LorcaMiguel Hernández, Antonio Machado, Miguel de Unamuno, León Felipe, et les latino-américains Pablo Neruda, Fernández Moreno ou Jorge Luis BorgesVicente Pradal s’intéresse aux plus beaux vers du Romancero espagnol.

Le spectacle MEDIANOCHE se fonde sur les Romances et Villancicos, poèmes pour la plupart anonymes, qui ont été écrits à partir du XVe siècle, certains même au XIVe siècle, en Espagne.

C’est là que l’Art Flamenco, que Vicente Pradal a longtemps étudié et pratiqué, puise ses sources et c’est dans ces Romances que trouve son socle littéraire et poétique la riche et belle Copla flamenca.

Des Romances, Pradal aime la concision, la précision de ses descriptions narratives, la perfection de sa métrique octosyllabique, ainsi que ses brutales accélérations dans le récit.
Le travail de Vicente Pradal se concentre sur les textes qui nous parlent de l’amour et de la mort, toujours si étroitement liés dans les Romances, car là se trouve, à ses yeux, la quintessence de ces poèmes singuliers. Certains s’apparentent aux contes, certains sont métaphysiques, d’autres satiriques et drôles.

Pradal a passé de longues heures dans les silencieuses bibliothèques madrilènes à dénicher les meilleurs dans des livres anciens, les a sélectionnés et mis en musique.

Ces Romances savoureux et profonds seront interprétés par une équipe constituée de quatre voix, deux musiciens, une danseuse flamenca et un jongleur circassien.
Tour à tour les interprètes se feront narrateurs ou incarneront les personnages qui peuplent ces récits, comme des conteurs saltimbanques, des bateleurs.

MEDIANOCHE est un rendez-vous festif et profond où l’on évoque la liberté, la mort qui nous poursuit, la condition des femmes, les amours impossibles, les filles mal mariées, la communion avec la nature.

Romances et Villancicos anciens, riches d’enseignements pour les femmes et les hommes d’aujourd’hui dont beaucoup découvriront l’existence de ce chapitre fondamental de la littérature espagnole.


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L’AUTEURulule_07

Vicente Pradal
Né en 1957 à Toulouse. Fils du peintre andalou Carlos Pradal.
Petit-fils de Gabriel Pradal, député de la province d’Almería sous la République.
Arrière-petit fils de Don Antonio Rodríguez Espinosa, maître d’école de Federico García Lorca à Fuentevaqueros.
Il a donné des centaines de concerts, aux côtés notamment de Juan Varea, Rafael Romero, Carmen Linares, Enrique Morente et Pepe Habichuela.
Sa carrière de compositeur commence en 1994 avec sa première création, La Nuit Obscure, sur des poèmes du mystique espagnol Jean de la Croix. Le succès est immédiat. Le disque obtient le grand prix de l’Académie Charles Cros.
En 1996, création du Cantique Spirituel qui conclut son expérience avec les textes de Jean de la Croix ; la critique salue de façon unanime le concept, la force de la composition et la qualité de l’interprétation. Carmen Linares y tient le rôle principal.

En 1998, Carmen Linares le sollicite pour la direction musicale et la composition originale de la pièce l’Apocalypse, mise en scène et interprétée par Irène Papas et scénographiée par Yoko Ono. Cette même année voit la création du Llanto por Ignacio Sánchez Mejías (poème de Federico García Lorca) et le début de sa complicité avec Michel Rostain.

En 2000, il compose et met en scène L’Amour de Loin, à partir de poèmes de Jaufre Rudel, troubadour occitan du XIIe siècle.Le Théâtre de Rome (Italie) le sollicite pour la composition musicale du spectacle Les Filles d’Ismaël (texte d’Assia Djebar) mis en scène par Gigi Dall’Aglio.

L’année 2001 voit la création de Pelleas y Melisanda (poèmes de Pablo Neruda) mis en scène par Michel Rostain, créé au Théâtre de Cornouaille (Quimper). Puis Vicente Pradal retrouve la poésie de Federico García Lorca et compose une nouvelle œuvre musicale à partir du Romancero Gitano, recueil de poèmes sur l’Andalousie gitane, dont il signe aussi la mise en scène (création 2004 à la Scène Nationale de Narbonne).

En 2005 et 2006, le récital Vendrá de Noche mêle des extraits de ses spectacles les plus à de nouvelles chansons composées sur les vers de poètes d’envergure comme Jorge Luis Borges, León Felipe, Miguel Hernández ou Miguel de Unamuno.

L’année 2007 voit la création du Divan du Tamarit, recueil de Federico García Lorca, dont Vicente Pradal signe la création musicale. En mai 2008 Vicente Pradal met en scène et en musique la tragédie Yerma de Federico García Lorca pour la Comédie Française. Puis il tourne les nouveaux récitals Herencia et Inmediato. En 2011 Vicente Pradal monte Viento del Pueblo avec Coraly Zahonero, une tragédie musicale sur la vie et l’oeuvre du poète Miguel Hernández.
Vicente Pradal est un compositeur en marche, qui fonde sa création musicale sur son amour et sa connaissance de la poésie classique et contemporaine espagnole.


LA PRESSE PARLE DU SPECTACLE ‘MEDIANOCHE’

CULTURE 31 – 28 septembre 2015 – par Elrik Fabre-Maigné
LA RENTRÉE EN BEAUTÉ
C’est l’affluence des grands jours à Odyssud, trois soirées à guichets fermés pour découvrir la nouvelle création de Vicente Pradal*, et l’impatience des aficionados est tangible. Il faut dire qu’ici l’enfant du pays est comme à la maison, accueilli à bras ouverts par la grande scène de Blagnac, et ce n’est que justice vu son immense talent.
(…)
Une mise en scène épurée mais tellement onirique, et c’est une réussite totale : simplement une aire de jeu comme la piste d’un petit cirque ambulant, avec des chaises, quelques caisses, et des éclairages subtils pour souligner les rêves que ces saltimbanques gitans ont amenés plein leurs poches et nous offrent avec la générosité de ceux qui n’ont jamais perdu leur âme d’enfant.

(…)
On retrouve la concision, la précision des descriptions narratives, la perfection de la métrique octosyllabique, des Romances et Villancicos, poèmes pour la plupart anonymes, qui ont été écrits à partir du XVe siècle, certains même au XIVe siècle, en Espagne, mais aussi les brutales accélérations dans le récit; et l’on sent toute la passion du metteur en scène pour l’Art Flamenco, qu’il a longtemps étudié et pratiqué. Il a passé de longues heures dans les silencieuses bibliothèques madrilènes parmi les livres anciens. C’est là que il s’est abreuvé aux sources de la riche et belle Copla flamenca** où il a trouvé son socle littéraire et poétique : ces textes qui nous parlent de l’amour et de la mort, s’apparentent bien aux contes, certains sont métaphysiques, d’autres satiriques et drôles. Il a collecté dans ce chapitre fondamental de la littérature espagnole celles qui lui parlent le plus et les a mises en musique.

Dans cette sorte de bal populaire, de fête foraine, sont évoqués la liberté, la mort qui nous poursuit, la condition des femmes, les amours impossibles et les filles mal mariées (Romance de Florinda la Cava, Romance de la misa de amor, Romance del pastor desesperado, Romance del matrimonio desgraciado, Romance de Sufrir calando) ; et même la Romance del enamorado y la muerte. Si la joie est surtout présente, la douleur et le spleen affleurent toujours à fleur de
peau: comme dans les chansons de nos troubadours occitans, dans le blues des esclaves noirs en Amérique et dans le rébetiko des tavernes athéniennes au siècle dernier…

Medianoche avec ses poèmes anciens et les musiques de Vicente Pradal, ne peut que toucher les femmes et les hommes d’aujourd’hui, comme un pont de mer bleu entre passé et présent. Les saltimbanques, les bateleurs toujours prêts à chanter et à danser, qui nous font rêver et rire nos enfants, chantent et dansent parce qu’ils aiment la vie, et aussi pour panser leurs maux de cœurs : laissons nous emporter dans leurs tourbillons.


LE DEPECHE.FR – 26/09/2015 – par Pascal Alquier
MEDIANOCHE : DES HISTOIRES D’AMOUR ET DE MORT

On retrouve la concision, la précision des descriptions narratives, la perfection de la métrique octosyllabique, des Romances et Villancicos, poèmes pour la plupart anonymes, qui ont été écrits à partir du XVe siècle, certains même au XIVe siècle, en Espagne, mais aussi les brutales accélérations dans le récit; et l’on sent toute la passion du metteur en scène pour l’Art Flamenco, qu’il a longtemps étudié et pratiqué. Il a passé de longues heures dans les silencieuses
bibliothèques madrilènes parmi les livres anciens. C’est là que il s’est abreuvé aux sources de la riche et belle Copla flamenca** où il a trouvé son socle littéraire et poétique : ces textes qui nous parlent de l’amour et de la mort, s’apparentent bien aux contes, certains sont métaphysiques, d’autres satiriques et drôles. Il a collecté dans ce chapitre fondamental de la littérature espagnole celles qui lui parlent le plus et les a mises en musique.
Dans cette sorte de bal populaire, de fête foraine, sont évoqués la liberté, la mort qui nous poursuit, la condition des femmes, les amours impossibles et les filles mal mariées (Romance de Florinda la Cava, Romance de la misa de amor, Romance del pastor desesperado, Romance del matrimonio desgraciado, Romance de Sufrir callando) ; et même la Romance del enamorado y la muerte. Si la joie est surtout présente, la douleur et le spleen affleurent toujours à fleur de peau: comme dans les chansons de nos troubadours occitans, dans le blues des esclaves noirs en Amérique et dans le rébetiko des tavernes athéniennes au siècle dernier…

Badin, enlevé, virtuose
Du coup, la distribution prend visiblement plaisir à jouer sur tous les registres. C’est volontiers badin, enlevé, enjoué et rodé comme une machine qui trace sa route mélodique sans forcer ni souffrir. Pourtant, on parle de la Grande Faucheuse qui nous poursuit tous, de la condition des femmes parfois mal mariées, des amours impossibles, de communion avec la nature. Mais la maîtrise de l’art et la beauté de la danseuse Eva Luisa, la virtuosité du jongleur Miguel Gigosos Ronda, les voile espiègles de Paloma Pradal et Frédérika Alesina et la musicalité réglée au cordeau de Didier Dulieux, Juan Manuel Cortés et Luis Rigou font vite regretter que la soirée ne dure pas plus longtemps.


L’INDÉPENDANT – Narbonne – 9/10/15

LA POÉSIE ESPAGNOLE S’HABILLE EN PRADAL

Si l’on devait reprocher une chose à Vincente Pradal, ce serait, justement, de «faire du Pradal». Sauf qu’au contraire, c’est précisément ce que son public attend de lui. Oui, le chanteur et compositeur s’est spécialisé dans la transposition musicale de la poésie espagnole. Mais parce qu’il maîtrise l’exercice mieux que quiconque, difficile, pour peu que l’on soit sensible à son style, de ne pas replonger dans cet univers où la culture hispanique s’enrichit de sonorités nouvelles.
Medianoche renoue ainsi avec la fameuse «griffe Pradal», marquant ses compositions depuis une bonne dizaine d’années sans perdre pour autant de son efficacité spontanée. Pour retranscrire la force des Romances et autres Villancicos, poèmes espagnols des XVe, et XVIe siècles, l’artiste confirme en effet sa capacité à créer des thèmes musicaux à la fois intenses et limpides, captant l’oreille et les émotions en moins de notes qu’il n’en faut pour le dire.

L’âme de Pradal
Et si derrière tous ces chants et refrains se cache l’âme du flamenco, Pradal insuffle aussi la sienne à travers une atmosphère (celle des saltimbanques ambulants), une orchestration singulière (flûtes et accordéon côtoient ici l’incontournable guitare sèche) et de brillantes trouvailles (associer un jongleur aux coups de talon, fallait oser !).
L’ensemble contribue à décupler les sentiments, imprégnant au plus profond de soi ces tranches de vie poétiques tour à tour bouleversantes ou délicieusement joyeuses.
Alors certes, jeudi soir, Vicente Pradal était en pays conquis. Mais le triomphe qui lui fut réservé n’en était pas moins légitime.
LO.